Podcast Lost in Orientation by Omnes Education
Episode : Comment s'orienter avec de mauvaises notes ?
Anne Cirier - Juin 2022
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Ecole de commerce : Bachelor ou Master ?
Anne CIRIER - Avril 2021
Pas facile de se repérer dans la multitude d’écoles de management aux formats divers, même au sein d’un concours commun.C’est le cas du concours Sésame qui propose à la fois des programmes Bachelor et des programmes grande école (Grade master). A toi de choisir le format adapté à ce que tu recherches, mais comment choisir ?
D’abord, c’est quoi au juste un Bachelor ?
Contrairement au programme Grande Ecole (PGE) qui est en 5 ans, le Bachelor est une formation plus courte de 3 ou 4 ans en école de commerce. La pédagogie est centrée sur l’étudiant ; elle privilégie des interactions au sein de classes à effectifs réduits.
Si tu choisis un programme Bachelor, tu pars sur des études courtes et pragmatiques ponctuées de stages et d’expériences à l’étranger. Tu te professionnalises et te formes au management et la gestion des entreprises (marketing, techniques commerciales, gestion, finance, management, droit des affaires, fiscalité, communication, économie, stratégie d’entreprise…).
L’avantage du Bachelor est qu’il te laisse le choix de t’insérer rapidement dans la vie professionnelle ou de poursuivre en master sur 2 ans mais attention, l’entrée est sur concours. Choix judicieux si t’engager sur des études de 5 ans t’effraie.
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Les bachelors s’adressent aussi aux bac+1 en réorientation ou bac+2 en quête de professionnalisation.
Et le PGE, alors ?
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Les Programmes Grande Ecole proposent des diplômes à bac+5 et correspondent davantage à ceux qui envisagent dès le bac de poursuivre jusqu'en master et i souhaitent prendre plus de temps pour préparer leur projet professionnel. Ils n'offrent pas de niveau intermédiaire de sortie : c’est un cycle complet de 5 ans avec les 3 premières années sur les fondamentaux, et les deux suivantes qui permettent un meilleur approfondissement.
Quel que soit le cursus que tu intégreras, des programmes spécifiques existent pour te préparer, de manière optimale, au monde exigeant du management, de la gestion et du commerce international.
Bien se connaître pour réussir un entretien, comment faire ?
Anne CIRIER - Avril 2020
Vous passez un oral pour intégrer une formation, vous cherchez un stage ?
Que l’entretien de motivation se déroule en face à face ou en visio, l’objectif de votre examinateur est unique : valider votre adéquation au profil recherché en un temps limité. Il va donc vous interroger sur votre mode de fonctionnement, vos atouts, vos sources de motivation, la cohérence de votre projet. Pour être convaincu, il attend de vous des réponses fluides, nourries et illustrées. Il ne s’agit pas tant de vous « vendre », au risque de paraître prétentieux, mais plutôt de tenir un discours cohérent et authentique en phase avec les critères de sélection.
De quoi se sentir déstabilisé sans un minimum de préparation ! Alors comment faire concrètement pour mieux se connaître ?
Se connaître, c’est s’explorer
Se raconter ne s’improvise pas. Prenez le temps de l’introspection.
Seul ou accompagné d’un coach, c’est le temps de relire votre parcours, poser des mots sur vos réussites, vos forces motrices, vos objectifs, ce qui vous différencie des autres candidats. Ce travail de re-connexion à soi doit se faire avant même de cibler les établissements. A partir de situations concrètes où vous avez agi, retrouvez ce qui vous singularise. Vous avez créé un événement, fait du sport en compétition, vous êtes engagé comme bénévole ? Retrouvez ce qui vous motive, ce que vous aimez, ce qui a été apprécié… ce que ça dit de vous, les atouts transposables dans vos études ou votre futur job.
20 secondes pour une première bonne impression
Anne CIRIER - Mai 2019
« Vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une première bonne impression »
Dans les premières secondes : votre langage corporel, communication non verbale sera clé. S’il est plutôt facile de faire une bonne 1ère impression avec quelques astuces, il est beaucoup plus délicat de rattraper une mauvaise 1ère impression qui sera imprimée dans l’esprit de votre recruteur.
Votre 1ère bonne impression se prépare avant la rencontre avec votre recruteur.
Votre ponctualité s’anticipe ! Prévoyez une marge de manœuvre et arrivez au moins 10 minutes avant, ce qui vous permettra de gérer sereinement les imprévus. Quand bien même vous auriez quelques minutes de retard même si c’est peu probable, pensez à faire prévenir votre recruteur et présenter vos excuses.
Ces 10 minutes d’avance sont très utiles et vont vous permettre :
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D’être plus calme et confortable (passage aux toilettes, hydratation, vérification tenue)
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De vous concentrer sur l’entretien : éteindre votre mobile, revisiter les points clefs de l’entretien
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D’en savoir davantage sur l’établissement : brochure…
Considérez qu’à tout moment votre recruteur peut arriver. Il doit vous trouver immédiatement disponible, dans une posture d’ouverture et non recroquevillé sur votre smartphone : c’est la toute 1ère bonne impression !!!
Voici 5 conseils :
L’alternance, un vrai plus ?
Anne CIRIER - Avril 2019
Suivre sa formation en initial ou en alternance : un choix parfois difficile. Les conseils d’Anne Cirier, coach-formatrice, spécialiste de l’orientation du Réseau Mental’O.
L’alternance est-elle réservée aux métiers manuels ?
Réponse d’Anne Cirier : L’alternance est malheureusement victime de nombreuses idées reçues : une voie de garage pour les mauvais élèves, pensent certains. Détrompez-vous, la formule est proposée dans tous les secteurs d’activité quel que soit le niveau scolaire du CAP au Master Grande Ecole comme à l’ESSEC par exemple. Elle s’adresse aussi à un grand nombre de jeunes en BTS, IUT, Bachelor ou encore en licence pro, autant de futurs comptables, commerciaux ou encore webdesigners.
Quel est mon intérêt à suivre une formation en alternance ?
Au secours, mon enfant passe le bac !
Anne CIRIER - Septembre 2018
L’année de Terminale est un véritable tourbillon pour nos rejetons et une année ô combien oppressante pour nous, leurs parents.
Alors que vous enviez peut-être vos voisins dont le fils de 17 ans sait depuis plusieurs années déjà qu’il veut devenir architecte, kiné ou travailler dans l’hôtellerie, vous déplorez peut-être que votre fiston en soit encore à hésiter entre 3 voies complètement opposées. Et en plus il s’apprête à passer un bac qui n’existera même plus dans 2 ans ! La déprime n’est pas loin !
Alors que votre petit chéri, se ferme comme une huître et vous répond un laconique « t’inquiète je gère » à chacune de vos tentatives de discussion sur son post-bac, les appréciations du bulletin du 1er trimestre vous chuchotent plutôt « tu vas te planter mon petit chéri ».
Vous avez l’impression qu’il ne gère pas grand-chose ? Une petite boule dans la gorge peut-être ?
Oublions les réflexions du type « tu sais, à mon époque », qui ont le don d’hérisser la jeunesse. Stop : les cursus, les passerelles ont terriblement évolué. C’est une très bonne nouvelle : il y a beaucoup plus de fluidité d’une voie à l’autre et nos enfants peuvent beaucoup plus facilement se réorienter, se réinventer. Et cela fait même partie de leur construction ! Mais bon, autant trouver sa voie directement, quand même !
C’est vrai que vous lui avez proposé de se rendre à un tas de salons proposés ici ou là sur le design, les grandes écoles, les BTS… Mais il avait justement une activité de la plus haute importance à ce moment : les jeux vidéo, des amis à voir…
La Terminale, une année tourbillon !
Anne CIRIER - Septembre 2018
L’entrée en terminale ne laisse insensible ni les jeunes ni leurs parents. Alors que certains adoptent la cool attitude, d’autres n’ont déjà plus d’ongles avant même la rentrée.
Avec un taux de réussite supérieur à 90%, l’enjeu n’est pas tant l’obtention du bac, précieux sésame, que l’épanouissement et la réussite en post-bac.
L’année va être dense ! Il va falloir jongler entre les attentes du lycée (Evaluations, bacs blancs, oraux de langues…) et celles qui préparent à l’année suivante : Parcoursup, dossiers à constituer, entretiens de sélections. Il n’y a pas de quoi s’ennuyer !
Heureusement, certaines formations ne suivent pas le calendrier Parcoursup et organisent des sessions de recrutement tout au long de l’année, de quoi alléger la charge mentale de cette année !
Pour passer une année (aussi) zen (que possible), il suffit d’un peu d’organisation. Voici mes conseils :
Septembre :
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Je m’installe dans ma Terminale
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Je réfléchis aux voies qui m’intéressent seul(e) ou accompagné(e) d’un spécialiste en orientation
Octobre à Décembre
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Je programme de visiter un salon spécialisé si possible et surtout je me rends aux Journées Portes Ouvertes (JPO) des établissements qui m’intéressent
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J’affine mes choix, je m’inscris éventuellement à un concours (pourquoi pas à une préparation au concours)
INTERVIEW
Anne CIRIER - Mars 2018
Anne Cirier, basée à Chatou (78 limite 92) propose depuis plus de 10 ans un accompagnement complet des jeunes du collège/ lycée jusqu’à leur entrée dans la vie professionnelle.
Ce qui m’anime ?
Je suis moi-même maman de 3 adolescents. Je sais combien cette période charnière peut être troublante, y compris pour les parents.
Ma plus grande satisfaction réside dans la transformation des jeunes que j’accompagne. Ils arrivent souvent perplexes ou dans l’expectative au 1er RDV. Quelle joie de voir leur visage s’illuminer quand ils aboutissent à un projet qui les rendra heureux : en fin de séance, après un entretien de sélection réussi, lorsqu’ils sont acceptés dans la formation visée, à la réception des notes obtenues... C’est toujours l’occasion d’échanges joyeux et complices !
Je suis aux côtés du jeune à chacune de ses étapes clefs, et elles sont nombreuses !
- En conseil en orientation scolaire : à envisager si possible dès le début du lycée pour vivre sereinement ses premiers choix. Je pratique des bilans réalisés avec la méthode Mental’O. Ces bilans sont basés sur 3 piliers : entretiens, questionnaires, analyses. Ils donnent lieu à une restitution orale au jeune, accompagné de ...